Alimentation et additifs: comment préserver notre santé?

      Depuis toujours, l'homme tente d'améliorer la conservation , la texture, l'apparence et le goût de ses aliments. Si cela pouvait correspondre à une nécessité concernant la durée de préservation, il n'était souvent pas neutre d'ajouter des substances aux denrées périssables : excès de sel, poudres de plantes parfois nocives, ajouts d'aromates pour masquer un goût ou odeur de fermentation ou début de pourrissement... De nos jours , les ingrédients notés E+3ou 4chiffres sont quasi obligatoires dans nos denrées. La liste est longue  et rares sont ceux qui ne sont pas impactants. Si à cette longue liste sont ajoutés les pesticides, les traitements culinaires industriels douteux, les ingrédients alimentaires délétères en excès, manger sain  devient très compliqué !

Un éclairage sur les additifs notés E+3 ou 4 chiffres s'impose:

 de 100 à 199 ce sont les colorants

 de 200 à 299 ce sont les conservateurs

 de 300 à 399 ce sont les anti-oxydants

 de 400 à 499 ce sont les agents de texture

 de 500 à 599 ce sont les correcteurs d'acidité

 de 600 à 699 ce sont les exhausteurs de goût

 de 900 à 999 ce sont des agents d'enrobage, des antiseptiques, des gaz protecteurs, des édulcorants...  à partir de 1000 ce sont des ajouts d'ordre compléments alimentaires aux fonctions d'amélioration de santé mais aussi des ajouts divers et rarement intéressants pour la santé. Les additifs issus d'organismes modifiés en font partie: une manière efficace de camoufler leur présence sous un sigle E1XXX.

      Afin de limiter les effets secondaires dus aux additifs, une DJA= dose journalière admissible est déterminée pour la plupart d'entre eux. Cependant, si chaque produit présente une DJA inférieure au maximum recommandé, l'accumulation de consommation de denrées en contenant peut représenter par cumul, une dose ingérée au delà sur seuil critique...

Présentation des additifs pas ou très peu toxiques, en population générale: une très faible part de ceux existant sur le marché.

Un recueil des formes additives les moins nocives ou non toxiques montre que 1/4 des colorants existants ne portent pas à conséquence, 3% des conservateurs sont neutres, seulement, et 1/3 à peine des anti-oxydants ne sont pas impactants. C'est vraiment très peu par rapport à ce qui est présent sur notre marché. Si l'on fait référence aux quelques contre-indications spécifiques, pour lesquelles le public n'est absolument pas averti, la proportion des utilisations sans risque est encore plus basse.

Concernant les autres catégories d'additifs, les rapports sont encore plus bas, avec des contre-indications individuelles encore plus limitantes.

 

 

 

 

 

 

Présentation des additifs "acceptables" de E400 à E 1500+:

https://www.quechoisir.org/comparatif-additifs-alimentaires-n56877/

     Devant la multiplicité des ajouts, les listes présentées peuvent vous accompagner en course afin d'éliminer les produits les plus à risque. Mais, c'est un travail qui rend le moment d'achats alimentaires plutôt pénible. Une solution limitante peut aussi consister à ne plus prendre de produits avec des additifs en E, c'est plus radical mais très possible aussi, j'en suis témoin!

      Préserver sa santé n'est pas simple mais une mesure d'évitement systématique permet de prendre des habitudes de fonctionnement plus simples, avec le temps. On remarquera que les additifs sont proportionnellement plus présents quand les produits sont ultra-transformés, anormalement colorés et odorants, et souvent dans les produits sucrés en excès, les sodas... 

      Bref, l'évitement des E... servira à revenir à une alimentation plus saine, c'est un premier pas non négligeable pour votre bien être!

"Quand quelqu'un désire la santé, il faut d'abord lui demander s'il est prêt à supprimer les causes de sa maladie. Seulement est-il possible de l'aider."             Hippocrate

 

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